La région de Kyoto fut peuplée vers le 7ème siècle par le clan Hata venu de Corée. Au cours du 8ème siècle, le clergé bouddhiste devenant influant au sein du gouvernement impérial, l'Empereur prit la décision de déplacer la capitale vers une région éloignée de cette influence. La nouvelle ville, Heiankyo devint le siège de la cour impériale en 794. Plus tard, la ville fut renommée Kyoto.
Kyoto resta la capitale du Japon jusqu'au transfert du gouvernement à Edo en 1868, lors de la Restauration Impériale.
Avec ses 2000 temples, ses palais, ses jardins, son architecture, Kyoto est aujourd’hui considérée comme le centre culturel du Japon.
Gion : C’est l'un des quartiers de geisha les plus traditionnels où les maisons anciennes bien préservées rappellent le Kyoto de jadis. Nous avons sillonné les rues dans l’espoir de croiser geikos et maikos près des taditionnellles maisons de thé. Malheureusement, nous ne les avons pas trouvé.
Le Palais impérial : situé dans le Kyoto Gyoen Park, il a été plusieurs fois détruit par des incendies. Ses bâtiments actuels datent de 1855. Il fut la résidence de la famille impériale jusqu'au déménagement de la capitale à Tokyo en 1869.
Nijô-jo : Le château de Nijo fut construit en 1603 pour servir de résidence aux shoguns Tokugawa lors de leurs séjours a Kyoto. Il est le reflet de la puissance des shoguns qui ont gouverné le Japon pendant plus de 200 ans. On y trouve plusieurs très beaux jardins, et à l'intérieur du château proprement dit, se trouvent de nombreuses œuvres d'art, dont notamment les panneaux peints.
Ryôan-ji : Ce temple bouddhique de la secte Zen Rinzaishû date de 1450, il fut partiellement détruit par un incendie en 1797. Il est surtout connu pour son remarquable jardin Zen de sable et de pierre ( karesansui ) qui fut dessiné par Sôami vers 1455.
Long de 23 mètres et large de 9, cet espace de sable, ratissé chaque jour, évoque les vagues de la mer entourant 15 îles, figurées par des rochers entourés d'un peu de mousse. D'où que l'on se trouve autour du jardin, il est possible de ne voir au plus que 14 "îles" car l'homme ne peut jamais voir l'ensemble d'une réalité
Le temple Ginkakuji ou « Pavillon d'Argent », a été élevé en 1489 pour servir de villa au shogun Ashikaga Yoshimasa, qui désirait le couvrir de feuilles d'argent. Souhait non réalisé, il fut transformé en temple bouddhique à sa mort.
Le temple Kiyomizudera : Fondé à la fin du 8e siècle, le temple Kiyomizudera est situé au pied de la colline de Higashiyama. Le bâtiment principal, classé Trésor National, fut reconstruit en 1633 par le shogunat des Tokugawa. Sa terrasse en bois, soutenue par 139 pilotis géants de 15 mètres de hauteur, surplombe un ravin et offre un magnifique panorama de la ville.
C’est au détour d’une ruelle au pied du temple que nous avons (enfin) pu apercevoir des geishas.
Le quartier de Pontocho, quartier nocturne le plus animé de Kyoto
Le temple Kinkakuji, ou Pavillon d'Or fut, à l'origine, la villa de détente d'un shogun Ashikaga, général de l'époque Muromachi (1336-1573). A la mort de celui-ci, il fut transformé en temple.
Le sanctuaire Fushimi-Inari : C’est l'un des plus célèbres sanctuaires shintô du pays. Il retient surtout l'attention par la présence des innombrables petits torii (sorte de portique), offerts par des fidèles. Ils se dressent sur la colline, formant un tunnel de 4 km de long.