Lorsque j’étais plus jeune – non, je ne suis pas vieille, seulement moins jeune, je voyais mon Papa passionné par le Paris-Dakar : il se déplaçait pour voir le prologue en région parisienne, ne loupait pas la retransmission télévisée chaque soir et rêvait de faire, un jour, le même voyage en “touriste”. Alors pour sa venue à Doha, nous avions organisé une sortie dans le désert de sable pour gagner la mer intérieure.

Au départ c’est simple : on charge les glacières de victuailles, on retrouve des amis dans Doha (il ne faut jamais s’aventurer à une seule voiture dans le désert… au cas où on ait besoin d’aide pour sortir d’une situation difficile), on roule 1 h vers le sud jusqu’à ce que la route s’arrête. Là, passage en 4x4 et c’est parti…. Sauf que Vati ne s’attendait pas du tout à cela… Ca secoue, Jérôme roule vite - enfin. 80 km !- et Vati commence à pâlir !… Alors Jérôme lui propose de prendre le volant et de rouler à son rythme… Mais après quelques kilomètres, notre voiture, comme deux autres sur les 5 que compte le convoi, se retrouve prise au piège sur une dune… Là, il faut descendre de la voiture, désensabler les roues et … pousser la voiture jusqu’en haut de la dune !!! Puis recommencer pour les 2 autres…

Arrivés au bord de la mer, nous avons bien mérité une petite bière et une bonne baignade !

Le soir, il ne faut pas repartir trop tard… histoire de ne pas se retrouver de nouveau coincé sur une dune de nuit !

Je pense que cette expérience a un peu refroidi Vati et qu’il regardera maintenant le Dakar avec un autre œil !

Le Sheikh Faisal Bin Qassim Al-Thani, cousin de l’Emir, est l’un des businessmen les plus puissants du Qatar. Grand collectionneur, il a repris la petite collection d’antiquités de son père et depuis, il ne cesse de la compléter avec des objets venant majoritairement du monde Arabe.

Sur demande, il ouvre sa collection privée qui se trouve dans une ancienne ferme à une vingtaine de kilomètre de Doha. On y trouve des armes et armures, des céramiques, des meubles, des bijoux et des vêtements d’époque, des voitures anciennes, des fossiles, des manuscrits anciens et toute une aile présente Doha il y a une cinquantaine d’année.

Il y a de très beaux objets, mais malheureusement, cela manque d’explications et d’un classement un peu plus précis.

Après presque 3 mois d’absence, la pluie est de retour avec de forts orages !

A priori, cela marque la fin de l’hiver et l’arrivée des fortes chaleurs.

Comme je l’ai déjà dis, vendredi dernier, nous avons pris la route direction le sud du pays, non loin de la frontière avec l’Arabie Saoudite, dans la région Khor Al Adaid dite de la mer intérieure qui est en fait un bras du golfe Persique entièrement cerné par le sable.

Peu après Um Said, nous atteignons un ressort au bord de la mer où nous étions allés lors de nos débuts au Qatar. A partir de là, plus de route, il faut rouler sur le sable et le 4x4 a du mal à adhérer, on a l’impression d’être sur de la glace. Assez vite toutefois, on s’habitue au roulis du véhicule et on finit par prendre du plaisir dans cette conduite particulière… tout en espérant ne pas « planter » la voiture sur une dune car nous n’avons aucune chance de nous en sortir seuls : nous sommes un convoi de 5 voitures, mais aucune n’a la puissance et le matériel nécessaires pour extraire une autre voiture… et les chauffeurs sont tous inexpérimentés, donc pas de dune bashing, nous restons le plus possible sur la piste et ne traversons que les dunes nécessaires. Mais pas de soucis, le désert grouille de Qataris toujours heureux d’aider et de montrer leur expérience.

Le paysage est vraiment superbe avec des dunes qui plongent abruptes, dans la mer et leurs crêtes qui ondulent jusqu’à l’horizon sans nuages

Plage de sable fin pour le Qatar, côte découpée et rocheuse pour l’Arabie Saoudite.

Ce week-end a eu lieu, au nord-est du Qatar, dans le désert, à quelques kilomètres de la ville industrielle de Ras Laffan une compétition de fauconnerie.

Des tentes traditionnelles étaient montées dans le désert et on pouvait voir la compétition tout en dégustant des sucreries locales. Malheureusement pour nos yeux non expérimentés, il était difficile de comprendre le but de la compétition…

Au Qatar, point de couscous ou de tajines…la cuisine arabe la plus commune est la cuisine Libanaise.

Le mezza se présente sous la forme d'un assortiment de plats. On les consomme par petites bouchées saisies à l'aide d'un morceau de pain plat. Il est formé de trois ou quatre mets : tabouleh, kebbé cru ou cuit en boulettes, hommous (purée de pois-chiches) et labné (fromage doux), fattouche.

Il existe un très grand nombre de plats. La viande doit être préparée selon une technique spécifique pour s’assurer qu’elle recèle le moins de sang possible. C’est pour cette raison que les viandes que l’on retrouve dans le menu arabe consistent en boulettes (kofté, keftedes, kojta), en petits morceaux de viandes grillés ou frits (kebab) ... Pour cette raison également, les animaux font l'objet d'abattage rituel, et sont notamment saignés.

Le shaouarma (viande grillée avec assortiments de crudités libanaises) est un sandwich très populaire.

Comment reconnaitre un “bon restaurant” : il y a toujours des voitures garées devant. Le conducteur attend au volant que le serveur sorte (et klaxonne bruyamment si ce dernier ne sort pas immédiatement), il passe sa commande et le serveur lui rapporte ses plats à emporter ! Autre solution, manger sur place. En général au rez-de-chaussée, on trouve une toute petite salle avec tables et chaises, mais ce que les enfants aiment, c’est monter déjeuner à l’étage. Là, il y a des « box » privatifs, on se déchausse avant de rentrer et on mange par terre sur des tapis.

Photos prises dans le restaurant Afghan de notre quartier.

Bien entendu on trouve des fast-foods (Burger King, Mac Crado and Co…) un peu partout et dans les zones plus « touristiques », on trouve les spécialités gastronomiques de d’Afrique du Nord, d’Indes, d’Europe, d’Asie…

Hier nous avons essuyé une tempête de poussière de sable. Non seulement la visibilité est réduite comme par temps de brouillard mais le sable sèche les yeux, gratte la gogre, se dépose sur la peau, s’introduit dans la maison… Et il semble que cette tempete soit une “petite” tempête !

Le Zoo de Doha a été inauguré en1984. Sur un terrain de 42 hectares, on y trouve un éléphant, un lion, un tigre, des girafes, un crocodile, des oryx, des zèbres, quelques singes, quelques flamants roses… mais aussi des reptiles et des oiseaux. Une fois que l’on a vu le zoo de Singapour, ce zoo, comme beaucoup d’autres dans le monde, semble bien fade, mais son droit d’entrer dérisoire (moins de 0,5 € pour les enfants et 1 € pour les adultes) et sa grande aire de jeux en fait un lieu de ballade agréable pour passer un après-midi.

Il y a quelques mois, nous sommes allés passer une très chaude après midi sur la plage de Zikreet, nous laissant guider par quelques familles plus « expérimentées ». Cette fois, c’est nous qui avons servi de guide pour faire découvrir le coin à des amis.

Un petit coup de stress, lorsque, après avoir mis à jour notre GPS avec la carte du Qatar, nous nous nous rendons compte que ce dernier est fait pour la ville. Il n’accepte pas de coordonnées GPS s’ils ne sont pas sur une route… Oui, mais nous on va dans le désert… alors ça se complique! Nous ne nous laissons pas démonter : direction Google Earth pour faire un relevé des latitudes/longitudes de points sur notre direction tous les kms… et c’est parti, je ferai le copilote !

Premier arrêt au « Mystery Village ». La chaleur n’étant pas écrasante, nous en profitons pour s’y ballader.

Deuxième arrêt sur la plage pour le pique nique, les jeux… la détente.

Dernier arrêt à « Film City » qui, comme « Mystery Village » est un décor de film planté en plein désert.

Retour à la maison avant le coucher du soleil: