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Les p'tits Magnier
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1 avril 2008

Premier Week End à Bintan … Par Jérôme

Premier samedi au travail : l’ambiance est plus relax que la semaine. Les équipes de bureau finissent à 13 heures, alors que sur le chantier l’activité se poursuit (comme tard le soir d’ailleurs).

Cindy, qui était stagiaire en France dans mes équipes l’an dernier, me propose d’aller sur l’île indonésienne de Bintan avec d’autres français (dont Adeline et Vincent qui sont embauchés localement). Rendez-vous est donné à la station de métro de Tana Merah, proche du Ferry Terminal. Dans un temps très réduit et en urgence, je prépare donc mon sac, et file reprendre le métro… je suis juste dans les temps. En cours de route, je me dis que mon sac a dos est bien léger … forcement, j’ai oublié ma trousse de toilette, ma serviette de plage et ma crème solaire (Note de Sandrine : vous comprenez pourquoi c’est moi qui prépare les valises normalement !!). De toute façon je n’ai pas le choix, si je reviens sur mes pas, je ne pourrai pas être au rendez-vous, alors je file et retrouve tout le monde sur place. Dans le lot, on me propose une serviette en trop et en ce qui concerne l’hygiène, j’emprunterai bien du savon et pour les dents, a l’ancienne, on se gargarise….  (NDS : Ah quand je pense que je me bats avec les enfants pour qu'ils se lavent les dents... pourvu qu'ils ne lisent pas cela !)

Achat du billet aller-retour, passage de la douane et premier visa indonésien qui me prend toute une page. (A ce rythme la, je devrais refaire un autre passeport avant l’arrivée de toute la famille !!!). Voyage d’une heure et demie en ferry complètement fermé (tiens, cela me rappelle vaguement Phuket, j’espère qu’ici ils auront assez de sac en papier au cas ou … mais le temps est très clément).

En arrivant à Tunjung Pinang où une horde de Taxi nous sautent dessus. Vincent, aguerri à ce genre de pratiques et de négociations, nous trouve donc deux taxis (nous sommes finalement 6) et traite le voyage a 150.000 roupies (non, non, nous ne sommes pas devenus milliardaires, cela représente environ 15 euros soit 5 euros par personne pour une heure de route a sillonner les chemins rues entre une horde de mi-scooter/mi-moto (où les Indonésiens peuvent être assis jusqu’a trois et parfois avec de très jeunes enfants). Le but du jeu de la conduite en pleine nuit: donner un coup de klaxon à chaque dépassement et bien souvent, circuler de front à trois ou quatre (On peut dire que sur ce point, il n’y a eu aucun changement en douze ans !!!).

Vincent avait repéré un endroit bien sympa sur Internet (voir le lien rappelé par Sandrine) mais arrivé sur place : complet. Négociation avec les chauffeurs pour qu’ils nous emmènent plus loin, palabres… puis ok on poursuit. Arrêt suivant, complet aussi mais le frère du patron qui habite juste à coté a des chambres d’hôte disponibles sur la plage. La guest-house n’a plus d’électricité (elle ne reviendra qu’a 22h00 et il n’est que 20h30) et les chambres sont spartiates (faites de bois et de contreplaqué, et sont composées de deux lits jumeaux, un coin WC et une douche d’un robinet, une grande bassine et une casserole pour se doucher. Pas de climatisation, on ouvrira la fenêtre… le tout sur pilotis au bord de l’eau d’après le bruit. Pour dîner, on nous propose du riz avec du poulet grillé, une salade de choux, des concombres frais et de la pastèque. En boisson, bière (pas fraîche, bien entendu, vu qu’il n’y a pas d’électricité) que nous partageons avec des canadiens, suédois et américains également logés ici. La famille mange de l’autre cote, les enfants sont encore éveilles, nous sommes dans une famille où les gens sont vraiment sympathiques et les enfants très beaux.

Fatigués, nous regagnons nos lit à la lumière d’une bougie, mais une ombre a bougé... Je pense a un gecko (lézard avec des ventouses aux pattes), mais non, deux grosses … bêtes que nous finissons enfin par tuer après au moins une chasse de 20 minutes. Je ne suis pas rassuré…L’excitation de la « chasse » redescendant, la fatigue revient et je prends mon courage a deux mains, je m’enveloppe dans un drap. Il fait décidément très chaud. Je fini par m’endormir au son des vagues …

Réveillés par le soleil, nous découvrons que la marrée est basse. Le paysage n’est pas si idyllique que cela, mais a 6 euros la nuit par personne ne soyons pas difficile. Derrière le bungalow, la plage est plus jolie et l’eau est transparente.

Petit-déjeuner local : café ‘turc’ et assiette de riz revenu dans la poêle avec des légumes, le tout avec des sortes d’acras (pomme de terre écrasée, poulets, coriandre, le tout frit – hum un régal) et du piment. Local!

Baignade, plage, promenade pour voir les coquillages, baignade, plage, plage, baignade. Farniente quoi!… Repas (curry chicken – re Hum, pastèque très sucrée). Retour à la baignade et puis essai de beach volley mais il fait définitivement trop chaud, et on opte pour le Water volley (better lah!).

Le temps semble s’écouler très lentement, nous sommes bien loin de l’agitation singapourienne. Nos taxis (réservés la veille) arrivent comme convenu à 16h00 pour un ferry a 18h30. Tout s’annonce bien…mais une fois arrivée au terminal des ferries, plus une seule place dans les deux derniers bateaux… Nous aurions du réserver la veille, mais à notre arrivée, les bureaux étaient tous fermés !

Un chauffeur de taxi nous propose de prendre un bateau pour l’île de Batam (autre île entre Singapour et Bintan), de là, un de ses collègues qu’il va contacter, nous conduira jusqu’à un autre terminal où des ferries rentrent sur Singapour jusqu’a 21h30….. Nous n’avons pas beaucoup le choix, si nous ne voulons pas encore passer une nuit en Indonésie et ne rentrer au bureau que lundi midi. Nous faisons donc le deuil de notre retour déjà payé et nous engageons dans cette démarche…

Comme à l’aller, la climatisation est branchée au maximum dans le ferry, le sommeil nous guette et avec nos coups de soleil (le soleil est plus fort que la crème ici… il va falloir que je me méfie !), nous avons froid. A l’arrivée, notre chauffeur nous attend avec un van. Nous pouvons donc tous faire le trajet ensemble. Apres une heure de route comme convenu, nous arrivons au terminal 10 minutes avant le départ du ferry … Il y a de la place disponible. Ouf! Nous nous engouffrons pour passer la douane et après 45 minutes, nous débarquons au terminal des ferries prés de Sentosa (a une station de métro de mon hôtel).

Dernier dîner ensemble : tout ce que nous trouvons c’est un burger king encore ouvert, cela fera l’affaire. J’ai hâte de rentrer a l’hôtel et d’appeler a la maison…. Une fois mes affaires rangées, je me précipite sur le téléphone … qui ne fonctionne pas !!!!!! Je descends donc à l’accueil et mentionne ce problème (avec l’autre fil rouge de la semaine, l’eau chaude, même si j’envisage cette fois ci de prendre des douches froides en raison de mes coups de soleil !). Après de longs allers – retour entre l’accueil et ma chambre, j'arrive à joindre Sandrine. Comme c’est bon d’entendre les voix de ceux que l’on aime ! (NDS : et pour nous aussi !).

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Commentaires
J
Eh oui, non seulement je ne suis pas doue pour mes valises (la en l'occurence il s'agissait simplement d'un sac pour une nuit et une journee), mais en plus il faut que je lui demande de mettre les nouvelles sur le blog car je ne sais meme pas faire.
I
eh bien je vois que ton premier w-e à l'autre bout du monde n'as pas été de tout repos!!! profites bien pendant que tu es encore célibataire car avec les petits bouts se sera moins aisé!!! et la prochaine fois tu telephones à sandrine pour faire ta valise!!!! :-)
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